En 462 jours, les Burkinabè ont relevé un défi inédit : financer entièrement une usine de transformation de tomates à hauteur de 7,5 milliards de FCFA. Ce samedi, à Bobo-Dioulasso, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a inauguré ce symbole de résilience et de mobilisation nationale.
« C’est un moment historique. Je tiens à remercier notre peuple qui a cru en ce projet et à inviter ceux qui hésitent encore à rejoindre cette dynamique », a déclaré le chef de l’État lors de la cérémonie.
Ce projet, piloté par l’Agence pour la promotion de l’actionnariat populaire (APEC), repose sur une vision claire : promouvoir un développement auto-suffisant en s’appuyant sur les ressources locales. L’usine, qui affiche une capacité de transformation de 100 tonnes de tomates par jour et de production de 800 kilogrammes de produits finis par heure, est conçue pour être une véritable locomotive économique.
Selon Karim Traoré, Directeur général de l’APEC, l’infrastructure générera à terme 187 emplois directs et 10 000 emplois indirects. Son chiffre d’affaires annuel moyen est estimé à 8 milliards de FCFA sur les cinq premières années.
Cette réalisation marque le début d’une série d’investissements stratégiques. Le président Traoré a annoncé l’ouverture imminente d’une autre usine à Yako, dans le Nord, et d’une troisième à Tenkodogo, dans le Centre-Est.
Le Burkina Faso démontre ainsi que la solidarité nationale peut transformer des rêves en réalité, tout en ouvrant la voie à un modèle de développement durable.
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