Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a affirmé mercredi 27 novembre que la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum avait accepté de « stopper l’immigration » clandestine vers les États-Unis. Cependant, cette dernière a rapidement démenti, précisant que le Mexique privilégiait la coopération plutôt que la fermeture des frontières.
Trump, via sa plateforme Truth Social, a déclaré avoir eu une « merveilleuse conversation » avec la dirigeante mexicaine et annoncé que le Mexique allait empêcher les migrations illégales à la frontière sud. Claudia Sheinbaum a rectifié sur X en expliquant que la politique mexicaine consistait à gérer les flux migratoires en amont et à construire des partenariats entre nations.
Cet échange s’inscrit dans un contexte tendu, marqué par des menaces répétées de Trump d’imposer des droits de douane de 25 % sur tous les produits en provenance du Mexique et du Canada, à compter de son investiture en janvier. Ces tarifs, selon lui, viseraient à contrer l’immigration illégale et le trafic de fentanyl, une crise majeure aux États-Unis.
La présidente mexicaine a dénoncé cette approche, estimant qu’une guerre commerciale nuirait à l’économie nord-américaine. Elle a évoqué la possibilité de mesures de rétorsion, tout en exprimant l’espoir d’un futur accord équilibré avec Washington.
Ces tensions rappellent les enjeux migratoires et économiques persistants entre les deux pays, alors que les caravanes de migrants continuent de traverser le Mexique vers les États-Unis, et que le commerce entre les deux voisins reste essentiel à leur prospérité mutuelle.