Le Liban est en proie à une véritable psychose après une nouvelle série d’explosions survenues ce mercredi 18 septembre 2024, dans des appareils de communication, notamment des talkies-walkies. Ces explosions, qui ont touché des bastions du Hezbollah tels que la banlieue sud de Beyrouth, la vallée de la Bekaa, et le sud du pays, ont fait au moins une vingtaine de morts et 450 blessés.
Une deuxième vague d’attaques meurtrières
Ces nouvelles explosions viennent s’ajouter à une première vague d’attaques survenue quelques jours auparavant, créant un climat de terreur au sein de la population. Les autorités libanaises ainsi que le Hezbollah ont rapidement attribué ces incidents à Israël, accusé de mener des attaques ciblées via des appareils de communication piégés. Cette théorie, largement diffusée dans les médias locaux, alimente une tension déjà très vive dans le pays.
La peur s’empare du pays
La succession de ces attaques a plongé de nombreuses régions du Liban dans une atmosphère de crainte et de méfiance généralisée. « On a peur de tout », confie un habitant de la banlieue sud de Beyrouth. Les explosions soudaines et imprévisibles des appareils de communication renforcent un sentiment d’insécurité, d’autant que les autorités peinent à identifier les moyens par lesquels ces dispositifs sont sabotés.
Une situation de plus en plus préoccupante
Avec un bilan humain de plus en plus lourd, la situation au Liban devient extrêmement préoccupante. Les hôpitaux sont débordés par l’afflux des blessés et la population vit désormais dans la crainte de nouvelles attaques. Malgré les accusations du Hezbollah et des autorités libanaises contre Israël, aucune revendication officielle n’a encore été faite.
Média Public Info